L’affaire UBS est en passe d’être enterrée. Et avec elle, les garanties que les contribuables ne seront pas une nouvelle fois appelés à passer à la caisse pour sauver la banque. Devant l’Organisation internationale du travail (OIT), mercredi 2 juin à Genève, Doris Leuthard a souhaité que les Etats aient l’audace et le courage de passer aux actes contre les excès du capitalisme financier. Les paroles de la présidente de la Confédération, prononcées dans une enceinte internationale, n’ont visiblement pas eu d’écho dans son propre pays.
La Commission d’enquête parlementaire – qui aurait permis d’aller plus loin dans les investigations sur l’UBS – est politiquement morte. Jeudi 3 juin, le Conseil des Etats a refusé de soumettre au référendum facultatif l’accord entre la banque helvétique et Washington sur la transmission de 4450 noms de clients au fisc américain. Le National est partagé sur la question. Les Chambres couperont-elles le peuple d’une décision aussi importante que symbolique? Lire le reste de cet article »