François Longchamp, conseiller d’Etat en charge du Département de la solidarité et de l’emploi, témoignait mercredi dernier, dans les colonnes de la Tribune de Genève, de son désarroi quant au fait que la Ville embauche des frontalier-ères et, ainsi, pénalise la réinsertion professionnelle de chômeur-euse-s genevois-e-s. Moche !
La critique est grave et mérite que l’on s’y attarde. Pas trop longtemps quand même car, je vous informe que sur près de 4 000 employé-e-s, les frontalier-ères ne représentent que 3 % des collaborateurs et collaboratrices.
Ce billet me permet toutefois de rappeller l’action de la commune en matière de réinsertion socio-professionnelle.
Citons, par exemple, le Fonds chômage dont le budget s’élève désormais à 5.7 millions de francs et dont la mission est de soutenir financièrement les associations et entreprises qui contribuent à réinsérer des personnes échappant au filet institutionnel de l’emploi (pour en savoir plus ici).
Mais également la Fondetec redotée, sur cette législature, à hauteur de 10 millions de francs et dont le travail est de financer et d’accompagner la création d’entreprises sises sur la commune.
Au passage, je mentionne également le projet Essaim, premier incubateur d’entreprises de l’économie sociale et solidaire, animé par la Chambre de l’économie sociale et solidaire.
Finalement, aussi, souligner que la Ville a augmenté de 74%, en quatre ans, son offre en terme de places d’apprentissage et de stage.
Alors, oui, Monsieur Longchamp vous avez raison de veiller à la diminution du chômage à Genève et mille fois raison de vous inquiéter des actuelles carences des dispositifs d’insertion socio-professionnelle et de surveillance du marché du travail. Je vous appuie sans réserve si vous proposez au parlement cantonal des dispositifs légaux qui offrent des conditions cadres de travail décent (salaire minimum notamment). Par ailleurs, je suis prête à améliorer les pratiques de la Ville. Je l’écris en toute sincérité. Mais de grâce, cessons les querelles inutiles et veillons à ne pas nous tromper de discours. Vous le savez comme moi, sur le terrain du MCG, nous avons tout à perdre. En général, l’original est préféré à la copie …
Mots-clefs : chômage, François Longchamp, frontaliers, sandrine salerno, ville de genève
Bonjour,
Tout d’abord je tiens à vous dire que je n’ai rien contre les frontaliers,car j’estime que nous sommes tous des frontaliers,moi-même je les été pendant plusieurs années en tant que travailleurs, puisque habitant en France et travaillant en Suisse.Maintenant j’habite en Suisse, mais je vais souvent en France, pays que j’adore, avec des habitants très chaleureux et sympa.je vous signal en passant que je suis Suisse né à Genève.
Cela dit en ce moment au chômage, j’ai postulé à plusieurs postes, correspondant à mes aptitude à la ville de Genève, et cela sans succès,je ne suis certes pas le seul dans ce cas. Mais je trouve invraisemblable, q’une ville ou l’on à travaillé toute sa vie professionnel et ou l’on à payé ses impôts,n’est pas capable d’engager ses propres habitants.
Je vous comprends, c’est aux employeurs et employeuses de prendre leurs responsabilités dans l’embauche. Comme je l’ai souligné dans l’article, la Ville de Genève est à ce titre un exemple avec 3 % de permis G au sein de son administration.