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Manuel Tornare, Conseiller administratif de la Ville de Genève en charge de la cohésion sociale, s’exprime au sujet des prestations complémentaires AVS / AI
« La Ville de Genève se battra pour préserver les aides sociales » titre Le Courrier d’aujourd’hui (18.02.11). Le Canton, au travers du Conseil d’Etat a, en effet, décidé de supprimer à long terme les prestations complémentaires adressées par la Ville depuis 28 ans aux rentiers et rentières AVS / AI les plus précarisé-e-s.
Le motif avancé par l’exécutif cantonal suggère que ces prestations, d’un montant total de 10,5 millions de francs par année, seraient non conformes au droit supérieur. La menace brandi par l’Etat était, alors, de « supprimer cette ligne budgétaire […] purement et simplement » comme le mentionne Michèle Künzler, Conseillère d’Etat en charge de la surveillance des communes, dans les colonnes du 20 minutes.
Le Conseil d’Etat, a finalement accepté le budget municipal mais a ordonné le gel des montants des prestations (185 CHF / personne seule et 250 CHF / couple) et la non-acceptation de nouveaux bénéficiaires. Ainsi, la Conseillère d’Etat justifie avoir choisi « la méthode douce pour ne pas entraver le fonctionnement de la Ville ».
Pour ma part, je vois dans cette décision une avancée importante car nous nous sentons écoutés pour la première fois par le Canton ! Cependant, j’émets quelques doutes sur le principe de « tolérabilité », néologisme juridique, avancé par Mme Künzler, qui viserait à tolérer les cas actuels de prestataires mais non les suivants. Cette mesure aurait pour conséquence d’exclure à l’avenir les catégories les plus vulnérables et d’introduire une inégalité de traitement.
Le Canton a beau brandir des menaces en insinuant qu’il pourrait soustraire le montant des aides municipales de celui des prestations cantonales. Nous nous battrons et protégerons nos 4 750 bénéficiaires.
Ce que le Canton ne comprend pas, comme le souligne Salika Wenger, Conseillère municipale d’À Gauche Toute: « si les prestations cantonales font la différence entre la misère et la survie, les prestations complémentaires de la Ville sont le petit plus qui permet de passer de la survie à la vie, de s’offrir un café dans un bistrot ».
Alors, je vous le demande, quelle vie voulons-nous ?
« Le budget de la Ville accepté », 20 minutes (18.02.11)
« L’Etat exige de la Ville de couper peu à peu ses prestations complémentaires », Tribune de Genève (18.02.11)
« La Ville de Genève se battra pour préserver les aides sociales », Le Courrier (18.02.11)
Mots-clefs : prestations complémentaires AVS / AI, ville de genève
[...] Des prestations solidaires, 18.02.11 [...]
bonjour ..moi je suis un etranger-hors europe-quand je suis marie avec une suissesse a geneve en 2007…les prestations complimentaires de ma femme sont reduites a moitie..et ce pour ca on arrivait pas a vivre ensemble…je deviens un fardeau .ma femme ma conseiller de deposer mon permis b pour q elle recupere ces rentes supprimees…aprs le depot de mon permis.elle a recuperee ces rentes..on attendant de trouver une soulution pour notre cas..que dois je faire.?on es en separation depuis 2008 .merci
[...] Ainsi, je continue à penser qu’il faut accompagner financièrement celles et ceux qui sont dans le besoin. En ce sens, poursuivre le versement des prestations complémentaires AVS / AI versées par la commune. (voir article sur blog) [...]
Bonjour Madame, oui il est nécessaire d’aider les plus démunies de nos citoyens mais dans des conditions logique, comme pour le chômage il faudrait mettre en place une obligation des partenaires privées qui font des bénéfices à employer des chômeurs et chômeuse ainsi que pour les assistés sociaux. Car pour un nombre non négligeable pourrai et voudrai s’en sortir. Alors oui c’est un peu hard comme solutions mais les temps sont dure et pour redresser la barre il faut avoir des solutions adaptées aux situations, et la solidarité ne passe pas par aussi l’implications des partenaires privées? Mais il faut un vrai volonté politique pour le faire et une approche qui puisse ne pas trop choquer les partenaires privés. Avec cette solution les personnes qui bénéféciraient d’une contre prestation au seins des sociètés qui joueraient je jeu se sentiraient plus impliqués. Et pour les partenaires qui seraient solidaire pour eux des éventuelles déductions fiscales comme la part patronal de l’AVS qui pourrai être pris en charge et éventuellement d’autre déduction mais je n’est pas les chiffres et donc ceci devrais être étudié. Enfin beaucoup d’idées mais beaucoup de résistant ou du désintérêts de nos pouvoirs dirigeants. Les problématiques que notre cité de Genève et notre paye ne vont pas s’atténuer mais bien au contraire et donc que faut il faire laissé faire ou REAGIR? Sur ces belles paroles je vous souhaite une bonne journée Madame et vous prie de recevoir mes respectueuses salutations.