Chaque sou compte, surtout celui du contribuable ! Vous m’entendez peut-être souvent répéter cette même rengaine ? Mais en tant que responsable des finances de la Ville de Genève, je dois gérer 1,12 milliard de francs par année qui appartient aux Genevois-e-s. C’est pour moi, un honneur et une responsabilité à laquelle j’attache le plus grand sérieux.
C’est pourquoi, lorsque la Ville de Genève perd plusieurs dizaines de millions de francs parce qu’elle a été induite en erreur, il est de son devoir d’entamer une procédure afin de recouvrer cette somme. C’est ainsi, que la Ville a déposé une requête civile, l’an passé, à l’encontre d’Ernst & Young, comme vous avez certainement pu l’entendre cette semaine. Voici un bref retour sur les différents éléments qui composent cette affaire et les échos qui se sont fait dans la presse.
En 2000 une campagne de promotion visant à encourager les entités publiques à souscrire à l’augmentation de capital de la Banque Cantonale Genevoise (BCGe) a été lancée. Un Prospectus d’émission d’actions a été présenté afin de trouver des souscripteurs voulant investir dans l’établissement afin de le pérenniser. Dans le prospectus figurait un rapport du réviseur Ernst & Young garantissant la « santé » de la BCGe.
La Ville a fondé sa décision de participer à l’augmentation de capital de la BCGe sur la foi du Prospectus qui contenait en particulier l’intégralité des comptes annuels 1999 audités par Ernst & Young ainsi que sur son rapport de révision. Celui-ci certifiait en particulier que les comptes annuels 1999 donnaient une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et des résultats de la BCGe, alors que le risque de défaillance de crédit était sous-évalué dans des proportions gigantesques.
Les dissimulations des réviseurs et dirigeants de la Banque ont eu pour conséquences : d’une part, que la somme investie lors de l’augmentation de capital ne soit pas capitalisée ni rémunérée pendant quatre années, et d’autre part, qu’une partie substantielle de l’investissement de la Ville soit à jamais perdue.
«Il faut savoir que l’action de la BCGE vaudrait aujourd’hui beaucoup plus si l’état de santé de la banque avait été tel qu’exposé dans le prospectus» comme le déplore Olivier-G. Burri, adjoint au directeur général de l’Administration municipale dans les colonnes du Temps.
Ces millions de perdus sont ceux des contribuables. Il est par conséquent inacceptable de léser les Genevois et les Genevoises d’une telle façon. C’est pourquoi, nous, la Ville de Genève, avons décidé de poursuive civilement Ernst & Young pour les propos trompeurs incitant à l’investissement dans la BCGe.
La Ville de Genève réclame 67 millions à l’organe de révision Ernst & Young, Tribune de Genève 26.01.11
Ernst & Young lâche les ex-patrons de la BCGe, Tribune de Genève 27.01.11
Genève porte plainte contre Ernst & Young, Le Temps 26.01.11
Mots-clefs : bcge, Ernst & Young, ville de genève
Madame Salerno, de belle parole que tout cela mais les économies de l’argent du contribuable commence par ne pas le gaspiller dans des frais d’hôtel qui sont très élevés. Je suis dans un hôtel depuis le mois d’Avril 2010, ce qui coût à la société la somme de 2450 Frs par mois au lieu de 1100 Frs que je devrais recevoir pour un appartement. Je pense ne pas être le seuls dans cette situation et donc je vous pose la question suivant » QUE FAITE VOUS POUR QUE CELA CHANGE? » car si vous n’avez pas les solutions je peux vous en donner. A commencer par ne plus compter les cuisines comme pièces, ce qui aurai pour effets de pouvoir demander une baisse des loyer, car le fond du problème et de diverses problématique son le prix, et les loyers à Genève sont plus quélevés. Des loyer moins cher des suisses expatriés de retours. Ensuite ne plus compter sur les constructions de privée pour investir dans les constructions, car la gestion du parc des subventionnés devrai être géré à 100% par l’état. Oui cela coût cher mais en matière de logement c’est vitale. Un état comme le notre devrai 1 donner un toit à tous ceux qui en on le droit à savoir les gens originaire du pays et les titularisés légaux, 2 donner un minimum de participation au soins et je pourrai développer ces sujets plus précisément mais pas par courrier mais le minimum serai les yeux, les dent et les oreilles je parle des soins, vous voulez des citoyens actifs et qui paye des impôts donc ils faut qu’ils soient en bonne santé, 3 accès à la nourriture et cela pour les plus dans la précarité. Mais tous les citoyens devrai avec ou sans travail avoir accès à ces 3 points de basses et vitales je le rappèle. Ceci étant dis pour ma part je suis dans une situation précaire et donc je me permet de vous donner mon opinion de citoyen suisse car je suis tout de même suisse ayant vécu jusqu’à aujourd’hui et que je travaillais comme tout le monde en payant mes impôts jadis.En espérant avoir interpeler vos consciences je vous prie de recevoir mes respectueuses salutations.
Cher Monsieur,
Je partage votre vision concernant la crise du logement. L’Etat doit agir directement. On ne peut attendre du privé qu’il construise dans l’intérêt de toutes et tous. Aujourd’hui, il est plus que nécessaire de construire du locatif et des logements sociaux et non pas des Propriétés Par Etages (PPE) qui favorisent les plus aisé-e-s et contribuent à augmenter les prix des locatifs.
Je vous conseille de lire l’article de mon blog qui traite de ce sujet : http://www.maire-de-geneve.ch/site/2010/06/logement-letat-doit-reprendre-ses-droits/
Cordialement
Sandrine Salerno
Bonjour Madame, j’ai lu vos lignes qui retiens toute mon attention et me fais vous poser la question suite: Qu’avez vous l’intention de faire donc pour que ce soit exclusivement l’état qui soit propriétaire majoritaire dans les logements social? Si cela coût trop cher envisagez de faire comme les voisins français imposer par une loi un pourcentage déterminer avec tous les partenaires de logement obligatoire sociaux qui ne retournerai pas au bout de 10 ans dans le parc immobilier normale. Mais encore faut il avoir la force et les convictions politique pour le mettre en oeuvre. Attention je ne dis pas que vous n’avez pas la force ni la conviction mais je suis réaliste et les intérêt financier et l’innactivité de nos divers dirigeant face à la situation du logement à Genève on conduit depuis de nombreuses années les propriétaire ainsi que les régisseurs à installer un certain confort à pratiquer ceux qu’ils veulent Ex: Genève est le seul canton en suisse à compter la cuisine comme une pièces normal? et bien d’autre enfin voilà en vous souhaitant bonne journée, je vous prie de recevoir mes respectueuses salutations.